Andorre vs Dubaï : une comparaison des systèmes fiscaux

La fiscalité a toujours été au centre des préoccupations de futurs expatriés. Andorre vs Dubaï, quelle serait la destination la plus intéressante à ce niveau ? Leur système fiscal est souvent comparé en raison de nombreux avantages qu’il offre aux ressortissants étrangers. Cependant, il existe tout de même des différences notables à considérer avant de vous fixer.

Andorre : un havre fiscal au cœur de l'Europe

Localisée au cœur des Pyrénées, entre la France et l’Espagne, Andorre s’étale sur une superficie de 468 km². En petit Etat souverain, il a compté près de 79 535 habitants pour l’année 2021. Pour son histoire, elle reste particulièrement reliée à celle de ses deux pays voisins qui la bordent.

Pour l’impôts en Andorre, le pays est réputé pour son taux d’imposition très bas qui ne dépasse pas les 10%, que ce soit pour les impôts sur les revenus ou sur les sociétés. Son TVA, qui est l’IGI, s’arrête à un taux maximal de 4,5%. Elle est quasi-inexistante pour certains produits, dont ceux de l’alimentation. Les entreprises peuvent également y profiter d’une taxation préférentielle.

En plus des nombreux avantages de la fiscalité andorrane, le pays a signé des contrats de non-double imposition avec ses pays voisins (France, Espagne, Luxembourg et Portugal) et d’autres pays, comme les Émirats Arabes Unis, Malte, Chypre ou le Liechtenstein.

Pour devenir un résident andorran, actif ou passif, vous devriez suivre quelques procédures et respecter certaines conditions. Pour la résidence active, vous devez être un salarié dans une entreprise andorrane ou créer une société dans le pays. Si vous n’avez pas prévu de faire une activité lucrative en Andorre, vous pouvez demander la résidence active et y résider au moins 90 jours par année civile. Vous devez investir dans le pays, comme dans le secteur de l’immobilier ou détenir des parts de capital dans des entreprises andorranes.

Pays favorable à l’investissement, Andorre propose de nombreuses opportunités d’affaires. Immobilier, actions ou investissements directs, vous aurez l’embarras du choix. Le pays attire désormais les professionnels du web et des nouvelles technologies. Andorre et la fiscalité des cryptomonnaies font également partie des pistes intéressantes à creuser.

Andorre : un havre fiscal au cœur de l'Europe

Dubaï : le hub économique du Moyen-Orient

Dubaï est un pays en pleine croissance économique aux grandes ambitions. Il a su la développer en la diversifiant par divers secteurs comme les services financiers et le tourisme. Avec une culture rattachée à l’Islam, elle reste très diversifiée grâce à une population cosmopolite venue de partout dans le monde. Le pays est effectivement constitué d’une société multiculturelle et dynamique.

Si vous vous installez dans l’une des free-zones de Dubaï, vous n’aurez aucun impôt à payer, que vous soyez une personne physique ou morale. Aucun doit non plus sur la succession ni de taxe foncière. Cependant, cette situation tend à se reformer. Certaines entreprises et particuliers, comme ceux exerçant des activités commerciales, les freelancers ou les sociétés gérées dans les Émirats, seront désormais imposables à hauteur de 9% de leurs bénéfices supérieurs à 375 000 AED.

Dubaï : le hub économique du Moyen-Orient

Comparaison des deux paradis fiscaux

Si les deux pays sont fortement concurrents au niveau de leur situation fiscale très attrayante, il existe des dissimilitudes remarquables au niveau du cadre de vie, du marché de l’emploi, du système de santé et du coût de la vie. Bien que l’économie à Dubaï soit dynamique, le prix du logement dans ses quartiers est onéreux, tout comme ses frais de santé.

Dubaï vous fera baigner dans un cadre luxueux et urbain entre gratte-ciel, des établissements opulents et des centres commerciaux huppés. Tandis qu’Andorre vous bercera dans un vrai havre de paix grâce à sa nature verdoyante, sereine et idéale pour la réalisation de nombreuses activités en plein air.